Un Ambassadeur devient Greeter à DUNKERQUE.
Un Ambassadeur Dunkerquois et ami Jean-Jacques Goudenhooft devient Greeter à DUNKERQUE.
Il y avait déjà les ambassadeurs, bienvenus aux greeters ! Avec cet anglicisme importé de New York, le comité départemental du tourisme veut promouvoir un mode de voyage alternatif. Ou quand les Dunkerquois deviennent guides touristiques
À Dunkerque, les ambassadeurs sont près de 700, avec pour mission de faire découvrir la ville à leurs proches et amis. Les greeters ne sont encore que deux, mais ont la même mission. Sauf qu'eux, c'est avec des inconnus qu'ils font la visite.
«»,‹›;Jean-Jacques Goudenhooft fait partie, c'est le cas de le dire, des heureux élus. « Je pensais qu'il fallait seulement s'inscrire mais non, c'est presqu'un vrai casting qu'il faut passer », détaille cet ancien de DK'Bus Marine. Entretien de motivation, connaissances de la ville, il faut prouver qu'on peut occuper un touriste pendant au moins deux heures. Pas forcément facile : « Vous devez être passionné par votre ville, mais il faut surtout que ça se voie ! » Que les membres du comité départemental du tourisme se rassurent, ils ne se sont pas trompés avec Jean-Jacques Goudenhooft, recruté via son expérience d'ambassadeur. Au travers de ses anecdotes, on redécouvre la place Jean-Bart, on sait tout du beffroi et le carnaval prend une nouvelle tournure. Et vu son enthousiasme, on n'est pas étonné quand il explique qu'« on commence la visite avec un étranger pour la terminer avec un ami ». De fait, être greeter, c'est un peu plus qu'être guide touristique. Déjà, c'est gratuit, et pas question d'une petite obole à la fin. « J'avais peur que ça fasse visite guidée mais c'est un vrai échange », poursuit notre « montagnard » originaire de Cassel.
«»,‹›;Tout se passe en fait sur le site Internet du Comité départemental du Nord. Une fois inscrit, le futur touriste sélectionne le greeter qui l'intéresse. Puis « on s'arrange entre adultes. La durée comme le parcours exact dépendent de la demande du visiteur. » Une forme d'alter-tourisme venue de New York, d'où cet anglicisme qui peut faire mal aux oreilles, et que le comité départemental du Nord cherche à développer.
«»,‹›;Et pour l'instant, si le concept a bien pris à Lille et dans le Pas-de-Calais, il a encore un peu de mal à décoller sur le littoral malgré la présence des ambassadeurs. « Il ne faut surtout pas avoir peur de s'inscrire », complète Jean-Jacques Goudenhooft. Après tout, lui-même combat bien son vertige à chaque visite pour faire découvrir le beffroi.
«»,‹›;www.tourisme-nord.fr.
«»,‹›;&03 20 57 59 59
Amicalement
Monique et Jean.
PS : article paru dans La Voix du Nord du jeudi 1er Décembre.