La plage de la digue du Break.
En 1958, l'augmentation des besoins de matières sidérurgiques pousse l’État à construire une usine sidérurgique "les pieds dans l'eau". Le port rafle la mise, l'installation d'Usinor nécessite la construction d'un nouveau bassin maritime de 100 ha ainsi qu'une nouvelle écluse, l'écluse Watier puis en 1970 l'écluse Charles DE GAULLE pouvant accueillir des navires de 125 000 tonnes.
Pour créer le bassin minéralier dans la fin des années 50 il a fallu ériger une digue.La digue du Break mesure 7 kms de long.
Monique et moi, nous ne sommes pas du genre à faire le lézard sur la plage mais plutôt au calme avec un bon bouquin .
Un pare-vent ,un fauteuil, un bouquin , la glacière à coté et la vie est belle !.

Située entre le bassin minéralier et la mer, la digue du Break est une grande plage, où, les jours de gros temps, le vent balaye le sable sur presque sept kilomètres de digue. A ses extrémités : des zones dunaires et La jetée Ouest dite jetée de Saint Pol Quand il fait beau la digue du Break fait office de plage populaire où l'on peut poser fauteuils et glacière devant la voiture, Ici, pas de terrasses de café ou de restaurant mais un marchand de glace ambulant qui passe de temps en temps pour le plus grand plaisir des enfants. Au gré de la météo et des marées, on y croise des véliplanchistes, des pêcheurs, des observateurs d'oiseaux et aussi des chasseurs( là, je ne suis pas d'accord,ils sont parfois à quelques dizaines de mètres des promeneurs ) .
Ce qui est agréable ici c'est la proximité idéal pour les familles nombreuses et les personnes handicapées . Pas de long trajet à faire pour avoir les pieds dans l'eau.
Bien sur en arrière plan vous avez les usines !.Mais bon !.
Du coté de la jetée Ouest.A droite de la photo le sémaphore de la Marine Nationaleet à gauche le phare de la jetée de Saint Pol.
Ce jour là, pas beaucoup de monde .Un petit vent de Nord-Est refroidissait la température mais avec le pare-vent ça allait.
Normalement la circulation des véhicules est interdite sur la digue . . . . mais bon !.
Les photos ne sont pas parfaites, je n'avais que le petit APN Samsung dans la poche .( J'étais parti pour bouquiner pas pour faire des photos.)
Implanté depuis 1959 dans la zone industrielle de Dunkerque sous le nom d’Usinor Sacilor, puis de Sollac Atlantique depuis 1999, ce site est rattaché depuis 2002 à l’unité centrale d’Arcelor. Il s’étend sur une surface de 450 hectares, soit 700 terrains de football ; 90 hectares ont été gagnés sur la mer par la construction d’une digue longue de 7 km.
La mer est haute, les vagues viennent mourir à nos pieds et Monique bouquine toujours.
Elle n'est pas belle la vie à Dunkerque ? . ( Quand il fait beau !) .
La proximité des usines peut faire peur à certaines personnes , c'est vrai qu'avec les vent Ouest parfois on a des mauvaises odeurs qui arrivent. Mais ici on est loin de la bousculade de la plage de Malo les Bains.